Les Brasseurs Indépendants exigent que les assureurs contribuent à l’effort national

Le 30 mars 2020

Communiqué de presse

COVID – 19
LES BRASSEURS INDEPENDANTS EXIGENT QUE LES ASSUREURS
CONTRIBUENT A L’EFFORT NATIONAL
Les brasseurs artisans et indépendants français rencontrent, comme toute la filière des cafés et des restaurants, une situation qui les mènera probablement vers une vague de faillites sans précédent si l’ensemble des acteurs économiques ne joue pas son rôle dans cette crise sanitaire.
Si les banques et l’état ont mis en place des procédures et des solutions pour essayer de préserver les emplois et les entreprises, les assureurs quant à eux répondent aux abonnés absents.
Comment pourrions-nous imaginer que la crise que nous traversons actuellement ne soit pas décrétée et reconnue par l’état comme étant une catastrophe sanitaire ou naturelle ?
Comment les assureurs pourraient-ils ne pas être mis à contribution alors même que l’ensemble des acteurs économiques du pays le sont ?
Nous rappelons ici, que nous avons tous l’obligation de nous assurer que ce soit en tant que professionnel ou à titre privé !
De quel droit les assurances pourraient-elles se dédouaner de leurs obligations, car disons-le clairement, la situation serait évidemment incompréhensible pour tout un chacun.
Aussi, comme une grande majorité des organisations professionnelles, le SNBi demande la reconnaissance par les pouvoirs publics d’un « état de catastrophe sanitaire » qui puisse s’assimiler à une « catastrophe naturelle ».
Cette reconnaissance mettrait les assureurs dans l’obligation de jouer leur rôle et pourrait permettre, notamment aux entreprises qui ont souscrit cette clause, de pouvoir bénéficier d’une couverture de perte d’exploitation.
Nous demandons également pour l’ensemble des indépendants, n’ayant pas souscrit d’option perte d’exploitation, que l’anecdotique contribution de 200 millions d’euros des assureurs au fonds de solidarité soit augmentée de manière drastique. A la vue des résultats pharaoniques des assureurs, cela ne devrait guère les perturber.
Le SNBi affirme donc sa volonté de voir décrété cet état de « catastrophe sanitaire », estimant aujourd’hui qu’avec plus de 40 000 cas confirmés et presque 5000 cas graves en réanimation, nous ne pouvons considérer cette crise autrement que comme une catastrophe.
Où sont donc nos assurances qui prétendent au quotidien défendre leurs assurés ? nous exhortons les compagnies d’assurance à jouer leur rôle de soutien aux forces économiques du pays, dans ce contexte si compliqué pour tous.Jean-François DROUIN
Président du SNBi

Contact presse 
Laurent Boiteau : 02.51.61.51.54